Pupille star. 22-10-22

Galerie Jacques Leegenhoek, 35 rue de Lille, 75007. 

June Wade souriante accueille l’œil pour œil, notre regard alors s’envole vers le cosmos, par le biais de la tête d’épingle qu’est la pupille, qu’elle agrandit jusqu’au « void » d’un trou noir. Dans ses sculptures et ses objets signifiant qui sont accrochés ou posés, dans un belle galerie où s’affiche d’ordinaire l’extraordinaire de ce goût jaloux des beautés antiquaires. Dans ces regards cyclope aux cils alourdis des objets merveilles de June Wade, depuis l’ourlet délicat des paupières se déploient, comme pour nous toiser d’une séduction morgue, des cils arachnéens, formés de formidable fils de fée aux perles infimes et précieuses. C’est ici, tout un univers de narration qui se dévoile dans cette exposition très, trop éphémère, comme une performance du 14 au 22 octobre dernier.

La pratique d’expression de June Wade est également proche de la marionnette, même si on lui préfère l’anglicisme de puppetry,  dont on se permet la traduction grâce aux délicieuses consonances anglaises de son nom.

D’autres petits modèles, nombreux personnages ou hybrides merveilleux et terrifiants qu’elle a formés dans des structures de fil de fer tendues de fines soieries ou de voiles, créent un florilège de protagonistes pour contes atroce et merveilleux.

ces sites : https://www.instagram.com/junewade.art/?hl=fr

http://www.affames-associes.com/june.php

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